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Ma famille de Schweinersdorf
Mon père était professeur dans l'enseignement agricole et au fond de son coeur il est toujours resté agriculteur. Quand nous étions enfant, Il se promenait souvent avec nous et nous jouions au maitre d'école. Il nous donnait des explications sur toutes les plantes et les animaux que nous rencontrions en route. Nous passions des heures dans la forêt à chercher des champignons. Nous ramassions des pommes de terre dans le champ de la route de Thalbach, derrière notre maison ou dans le petit champs de pommes de terre de l'école professionnelle de Moosburg dont il était
le directeur. Nous faisions voler les cerfs-
Mais les plus beaux de mes souvenirs sont liés à la ferme de Schweinersdorf. Ils se sont déroulés dans les années 1967-
A l'époque les personnes suivantes habitaient à la ferme de Schweinersdorf: mes grand-
Stadler Anne, la trayeuse qui s'occupait de la traite des vaches, habitait également à la ferme avec son mari et ses quatre fils,
Miche, Pauli, Martin et Bartl. Ils avaient un appartement au 1er étage à gauche.
Nous n'avions pas de ferme nous-
Lors de ces rencontres familiales, les enfants étaient presque toujours dehors, quand le temps le permettait, les adultes étaient assis à l'intérieur et s'entretenaient, jouaient aux cartes et allaient régulièrement faire une petite promenade jusqu'à la tombe familiale au cimetière voisin.
Pépé avait sa place réservée dans un fauteuil à oreilles entre le poële de faïence et le canapé. C'est là qu'il était assis au milieu de ses descendants tout en savourant son cigare. Je me souviens d'un
cendrier dont le bas était décoré de banderolles de cigares colorées.
Quand le temps était mauvais, nous jouions dans le grand couloir de la maison des jeux nommés „Qui a peur de l'homme noir?", „Pêcheur, quelle profondeur a l'eau?" ou „Ne te tourne pas, le renard est là". Un jour, nous avons joué à „saute-
Un jour d'été nous avons sauté à partir de la poutre de la grange jusque dans le foin. C'est là que ma soeur Gabi a perdu une de ses sandalettes dans le foin. Nous avons cherché très longtemps sans la retrouver. De retour à la maison, après avoir raconté ce qui nous était arrivé, mémé nous a dit de prier St. Antoine, il apporte de l'aide quand on a perdu quelque chose et le miracle a eu lieu: par la suite, nous avons effectivement retrouvé la sandalette.
Quand nous restions jusqu'au soir lors de nos visites à Schweinersdorf, à 18 h les cloches de l'église sonnaient pour la prière. Nous devions tous rentrer et nous faisions la prière „l'ange du Seigneur" ensemble. En général, c'est après ce moment de reccueillement que nous repartions à la maison. Avant le retour la grand-
Ecrit en octobre 2012 par Irmi Schaffer, née Wiesheu (*1961), Moosburg.
Traduit par Maximilian Grötsch et Doris C. Müller.
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